Concernant la mesure du temps, un instant est si court qu’il est peut-être le plus volatile. Cette volatilité devient moindre quand nous allons d’une minute à une heure ou à une journée, etc. Parce que le temps d’un instant est le plus volatile, il peut être le moment le plus important dans notre vie. Une fois qu’une action est accomplie, elle entre immédiatement dans l’histoire et ainsi il est impossible de l’annuler car l’instant est déjà parti. Ce n’est pas étonnant, comme nous allons le voir qu’un moment peut suffire pour déterminer notre destinée !
Dans cette ligne de réflexion, Ellen G. White dans le livre Patriarches et Prophètes, p. 38 pose solennellement la question : « Qui saurait prévoir, au moment de la tentation, les terribles conséquences qui résulteront d’un faux pas ? » Nous lisons aussi : « En un instant, quelques paroles inconsidérées, emportées, peuvent causer un mal qu’une vie entière de repentance n’effacera pas. » –Éducation, p. 267
L’espace est limité pour fournir ici tous les exemples bibliques possibles. Ce passage de l’Esprit de prophétie suffira :
« Quelques instants lui [Ésaü] suffiraient pour se préparer à manger dans la tente de son père. Mais en échange d’un plat, il renonce à ce droit d’aînesse et confirme cette aliénation par un serment. Pour satisfaire un caprice momentané, il troque froidement le glorieux héritage que Dieu a promis à ses pères. Prêt à sacrifier les choses célestes à celles de la terre, à échanger un bien futur contre un plaisir passager, il montre que, pour lui, le présent prime tout. » –Patriarches et Prophètes, p. 159
En ce qui concerne son frère Jacob, cela lui a coûté beaucoup de contrition ; il a souffert le remord d’un péché dont il s’était repenti et dont il avait reçu le pardon. Sa mère aussi par sa manigance, fut punie, en ce qu’elle fut dans l’impossibilité de revoir son fils bien-aimé.
Oui, c’est vrai ! Une action peut être commise en un instant, mais les résultats peuvent être énormes et de longue durée. Cette action peut être une clé pour de grandes choses qui devraient suivre après (bonnes ou mauvaises). On peut semer quelques graines, mais la récolte est toujours supérieure aux semailles. Beaucoup de vies aujourd’hui sont dans une misère totale et l’esclavage du péché, juste à cause d’une seule action que ces personnes ont accomplie dans leurs vies. S’ils ne s’affligent pas et ne croient pas dans la grâce de Jésus par la foi, ils périront.
Parmi les dons fondamentaux dont l’homme a été doté par Dieu dès la création, se trouve la volonté – être un agent moral libre – accordant ainsi à l’homme le pouvoir de prendre des décisions indépendantes. Autrement, sans cette caractéristique, l’homme ne serait qu’un simple automate ou un robot.
« A l’homme seul, couronnement de la création, Dieu a donné une conscience apte à comprendre les exigences sacrées de la loi divine, et un cœur capable de l’aimer en la déclarant sainte, juste et bonne ; aussi une obéissance prompte et parfaite est-elle exigée de l’homme. Néanmoins Dieu ne le force pas à obéir, lui laissant sa liberté d’agent moral. » –Messages Choisis, vol. 1, p. 253
« Dieu avait le pouvoir d’empêcher Adam de toucher le fruit défendu ; mais s’il l’avait fait, Satan aurait eu un prétexte pour accuser le gouvernement de Dieu d’être arbitraire. L’homme n’aurait pas été un être moral libre, mais une simple machine. » –The Review & Herald, 4 juin 1901 – Commentaires bibliques, p. 3.
« Privé de la faculté de choisir, l’homme n’aurait pas été un être libre, mais un simple automate. Son obéissance aurait été forcée et non volontaire. Adam n’aurait pas pu se former un caractère. » – Patriarches et Prophètes, p 26. « [Aussi] ses affections étaient pures ; ses appétits et ses passions, sous l’ascendant de la raison. » –Patriarches et Prophètes, p 22
Quel état que celui-là ! Après sa chute, l’homme devint dépravé et eut une inclination au mal, de par lui-même il perdit la capacité de résister au mal.
« Lorsque l’homme transgressa la loi divine, sa nature devint mauvaise, et il se trouva d’accord et non en mésintelligence avec Satan. » –Le Grand Conflit, p. 511
« Sa nature morale a été tellement altérée par la transgression qu’il lui est devenu impossible, par sa propre force, de résister à la puissance du mal. » –Le Meilleur Chemin, p. 15
En raison de leur péché, Adam et Ève perdirent leur demeure en Éden.
« Ayant péché, Adam et Ève furent avertis qu’ils ne pouvaient plus demeurer en Éden. Ils supplièrent Dieu de les laisser habiter le lieu qui fut témoin de leurs joies et de leur innocence. Confessant qu’ils avaient perdu tout droit à occuper cet heureux séjour, ils promirent une stricte obéissance pour l’avenir. Il leur fut répondu : Votre nature s’est altérée et pervertie par le péché ; vous avez perdu une partie de votre force de résistance au mal ; vous serez donc désormais plus facilement victimes encore des attaques de Satan qu’en votre état d’innocence. » –Patriarches et Prophètes, p. 39
Bien que nous devions reconnaître la condition de l’homme comme indiquée ci-dessus, Christ, le second Adam, a donné au premier Adam et à sa postérité (ceux qui resteraient fidèles) une assurance du retour au paradis perdu. Il déclare que même si l’homme a vendu son royaume à Satan, il le lui rendra ainsi qu’à sa postérité, cette fois, dans un état plus glorieux qu’au début.
« Le Christ est appelé le second Adam. Il a commencé où le premier Adam avait commencé, dans la pureté et dans la sainteté, en relation avec Dieu et aimé de lui. …
« Le Christ fut tenté de maintes façons par Satan, plus cruellement que ne l’avait été Adam et dans des circonstances plus douloureuses encore. Le suborneur se déguisa en ange de lumière mais le Sauveur résista à ses tentations. Jésus racheta la chute ignominieuse d’Adam et il sauva le monde. … Il vécut la loi de Dieu et il honora cette loi dans un monde de transgression ; il révéla à l’univers céleste, à Satan, à tous les fils et à toutes les filles d’Adam que par sa grâce l’humanité peut garder la loi de Dieu. …
« La victoire du Christ fut aussi totale qu’avait été complète la défaite d’Adam. Nous devons donc résister à la tentation et obliger Satan à s’éloigner de nous. » –Puissance de la Grâce, p. 42
Grâce à la condescendance, la mort et la résurrection de Jésus, Satan a vraiment été vaincu. Maintenant, nous pouvons être des vainqueurs ! Par la puissance du Saint-Esprit combinée avec notre volonté nous pouvons à nouveau prendre de bonnes décisions !
« Comprenez qu’à chaque moment vous devez compter avec la présence du Saint-Esprit, parce qu’il peut réaliser l’œuvre que vous ne pouvez faire par vous-même. » – Témoignages pour les Pasteurs, p. 154
Vous et moi, voyageons maintenant vers notre demeure céleste, et vraiment nous avons le grand désir d’y parvenir. Mais notre ennemi fait tout ce qui est possible pour nous empêcher d’arriver à la demeure dont il a été lui-même banni à jamais. Nous sommes appelés à faire attention à la façon dont nous utilisons chaque instant de notre vie. Les écrits sacrés nous y incitent vivement.
« Vous n’êtes pas un seul instant à l’abri des attaques de Satan. Vous n’avez pas le temps de vous relâcher du travail vigilant et fervent. Vous ne devez pas dormir un instant à votre poste. C’est un conflit très important. Des conséquences éternelles sont impliquées. C’est une question de vie ou de mort pour vous et votre famille. » – Testimonies for the Church, vol. 2, p. 397
« Vous ne devriez pas accorder un seul instant votre attention à une suggestion impure et équivoque, car même cela souille l’âme comme les eaux polluées souillent le canal où elles se déversent. » –Le Foyer Chrétien, p. 320
L’histoire de Joseph dépeint une situation qui montre la valeur d’un instant dans notre vie :
« Mais son intégrité devait être soumise à une rude épreuve. La femme de son maître voulut l’entraîner à la violation de la loi de Dieu. Jusque-là, Joseph était demeuré pur au milieu de la corruption qui régnait autour de lui. Mais comment repousser une tentation aussi soudaine, aussi forte, aussi séduisante ? Il savait quelle serait la conséquence de sa résistance. D’un côté se plaçaient la duplicité, mais aussi la faveur et les récompenses ; de l’autre, la disgrâce, la prison, la mort peut-être. Toute sa carrière future dépendait de sa décision. Joseph restera-t-il fidèle à ses principes et à son Dieu ? Les anges observent cette scène avec un intérêt inexprimable.
« La conduite de Joseph va révéler la force d’un caractère fondé sur des principes religieux. Sa décision est prise. Quelles qu’en soient les conséquences, il ne trahira ni la confiance de son maître terrestre, ni sa foi envers son Maître céleste. Sous l’œil scrutateur de Dieu, combien de personnes prennent des libertés qu’elles ne se permettraient pas en présence de leurs semblables ! Mais il n’en fut pas ainsi avec Joseph : “Comment pourrais-je commettre une si grande faute et pécher contre Dieu ?” fut sa réponse. » – Patriarches et Prophètes, p. 193
« Nous aussi, nous craindrions de pécher si nous avions toujours à la pensée le fait que Dieu voit et entend tout ce que nous faisons et disons, et qu’il en tient un registre fidèle dont nous aurons à rendre compte. » –Patriarches et Prophètes, p. 194
Le Seigneur nous exhorte par l’intermédiaire de sa servante : « Ne cessez pas un seul instant de raisonner, car Satan triompherait si vous cédiez à la tentation. Ne cessez pas le dialogue avec votre conscience, aussi faible soit elle. Gardez-vous du premier pas sur le sentier de la transgression. » –Puissance de la Grâce, p. 148
Si nous restons sur le lieu de la tentation et faisons un pas dans le péché, nous nous retrouverons finalement loin de Dieu. La voie du retour peut être souvent si difficile que fréquemment, les gens ont perdu leur chemin et ils ont péri.
Conclusion : « Les plaisirs que procure le péché sont les chaînes avec lesquelles Satan lie les hommes. Seuls seront trouvés fidèles ceux qui préfèrent mourir plutôt que de consentir à une action mauvaise. » –Messages à la Jeunesse, p. 72
C’est aujourd’hui le temps de repenser à notre position. C’est maintenant le temps de se rapprocher de Dieu plus que jamais. Il n’y a pas de temps à perdre. Prenons garde à chaque instant. Surmonter une tentation est un pas vers le ciel et nous prépare pour de grandes victoires dans la vie. Que Dieu nous aide à faire cela et ainsi nous serons avec lui dans la Canaan céleste. Amen
- Joel Msiska, The Price of a Moment. The Reformation Messenger. Volume 21, N° 7, Juillet 2014. Traduit par le groupe des traducteurs de l’église de Montréal.
“There is a great work before us. The world is to be warned. The truth is to be translated into many languages, that all nations may enjoy its pure, life-giving influence.” –The Review and Herald, October 29, 1914
Language, as Ellen G. White says, is something that must to be taken into consideration when preaching the Word. Language allows us, as light bearers, to connect with people from other cultures, beliefs and backgrounds. Canada, where our publishing house is, is an interesting example of how language can play an important role in society. With a population of about 32 million people, it is estimated that nearly 200 languages are spoken by Canadians every day! Did you know, however, that the country’s two official languages are English and French? The current Prime Minister, Justin Trudeau, is a very good example of a bilingual Canadian and how the French language has a significant presence in Canada. With that being said, The Canadian Field Delegates have decided that the Publishers of the Reformation Messengers take steps to increase our presence in the French community! We would like to take this time to inform all of our subscribers (you!) that the decision has been made by the delegates that once every three months there is to be an article in French translated from an existing English publication. We invite you to share these articles with any French-speaking family members, friends or co-workers. Whether you speak French or are learning French, this is a great opportunity to share the gospel in another language.
God bless you,
The Publishers